Microsoft a réalisé en janvier un sondage avec Kantar TNS en janvier 2018 sur l’état du Cloud Hybride et a publié le 28 août une synthèse des résultats sur le blog IT Pro Azure.
Bien sûr des esprits mal intentionnés pourraient voir dans cette démarche une volonté de la part de Microsoft de mettre en avant ses solutions concernant l’évolution stratégique des systèmes d’information vers le Cloud. Mais il semble que ce ne soit pas vraiment le cas et que le but soit de simplement interroger les entreprises sur leur perception et leur adoption du concept de Cloud Hybride.
Concept qui est tout de même, comme nous l’avons largement évoqué ces dernières années lors de différents Briefing Calipia, l’arme de destruction massive de Microsoft pour lutter contre Amazon et Google sur le marché du Cloud Public et contre VMware sur le marché du Cloud Privé (de la virtualisation en fait).
Cela dit les conclusions de ce sondage sont tout de même intéressantes. Il a été mené auprès de 1 700 professionnels de l’informatique (IT), développeurs, et décisionnaires aux Etats-Unis, en Angleterre en Inde et en Allemagne pour connaître leur perception du Cloud hybride et leur volonté de l’adopter.
Les éléments collectés permettent de tracer quelques grandes lignes (illustrée par une infographie et détaillées dans un webinar), que l’on peut résumer comme suit :
- Le concept est populaire, avec un total de 67% des personnes interrogées utilisant ou envisageant de déployer un cloud hybride. Un grand nombre de ces utilisateurs de clouds hybrides ont fait la démarche d’adoption récemment, avec 54% au cours des deux dernières années.
- Le coût, une expérience informatique cohérente et la capacité à évoluer rapidement ont tous été cités comme des raisons importantes pour passer au cloud hybride.
- Les avantages perçus du cloud hybride varient selon les zones géographiques. Par exemple, l’augmentation de la sécurité est le principal avantage cité au Royaume-Uni et en Allemagne, tandis que le principal avantage avancé aux États-Unis est une meilleure évolutivité des ressources informatiques.
- Le stockage des données est vu comme un cas d’usage important pour 71% des sondés, suivi par la sauvegarde et la restauration après désastre à 69%.